Une affaire de liaison extra-conjugale qui a coûté son poste à l’ancien Premier ministre adjoint de l’Australie a connu un rebondissement inattendu quand l’intéressé a remis en question la paternité de l’enfant porté par sa compagne.
Barnaby Joyce a été contraint à démissionner le mois dernier après les révélations sur sa liaison extra-conjugale avec une ancienne collaboratrice de près de 20 ans sa cadette, qui attend aujourd’hui un bébé.
Le scandale avait fait les gros titres pendant des semaines. M. Joyce avait en outre été accusé d’avoir contrevenu aux règles du gouvernement en faisant nommer sa compagne dans un cabinet ministériel.
Barnaby Joyce s’était forgé une notoriété internationale en menaçant de faire euthanasier les chiens de la star américaine Johnny Depp entrés illégalement en Australie.
Il dirigeait le Parti national (PN), l’une des deux formations de la coalition conservatrice au pouvoir, et sa démission semblait devoir apporter un point final à l’affaire.
La coalition gouvernementale, qui ne dispose que d’une mince majorité au Parlement, a été secouée ces derniers temps par une série de controverses.
M. Joyce, qui avait quitté son épouse Natalie après 24 ans de mariage pour se mettre en couple avec Vikki Campion, 33 ans, a déclaré dans une interview publiée samedi soir par Fairfax Media que l’identité du père biologique de l’enfant était une « zone grise ».
Et d’ajouter que le Daily Telegraph, qui avait révélé sa liaison début février, « n’avait jamais demandé si c’était le polichinelle de Joyce ».
Il a déclaré qu’ils étaient séparés pendant la quasi totalité de la période de conception tout en ajoutant qu’il ne demanderait pas de test de paternité.
La naissance de l’enfant, un garçon, est attendue en avril.
« C’est le mien, pour la bonne règle, voilà c’est dit », a-t-il déclaré à Fairfax. « Tout ce que je peux dire c’est que même si ce n’est pas le mien, je m’en ficherais, je le ferais quand même, je l’aimerais quand même ».
Le journaliste du Daily Telegraph auteur des révélations a déclaré dimanche sur Twitter qu’il était faux de dire qu’il n’avait pas posé la question de la paternité de l’enfant.
Le scandale a enfoncé un coin entre le PN et le Parti libéral du Premier ministre Malcolm Turnbull. Celui-ci a exprimé sa sympathie pour l’épouse de M. Joyce et ses quatre filles et décrété l’interdiction des relations sexuelles entre les ministres et leurs collaborateurs.
Source : AFP
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