Alors qu’un essai leur avait été accordé, le Kurrawa Beach Club ne pourra peut-être pas continuer son activité sur la plage de Broadbeach en tant que club privé, cette décision étant jugée « idiote », pensant que cela pourrait entrainer d’autres plages à être privatisées.
Le club sert des cocktails et de la nourriture qui peuvent vous être livrés si vous êtes situés dans un cabanon privé.
Bien que l’entrée au club soit gratuite, il faudra débourser entre $200 et $400 pour un cabanon privé.
Le club a été très populaire pendant sa période d’essai mais beaucoup de locaux sont mécontents à l’idée qu’il ait été autorisé à opérer.
Sally Spain, président de la branche de Gold Coast de Wildlife Queensland, a déclaré cette décision comme étant « idiote ».
« L’icône australienne de nos plages libres et ouvertes, non payantes et non exclusives a été violée. »
Elle déclare également que autoriser des opérations marchandes sur des plages pourrait avoir des répercussions négatives sur la faune et la flore locales.
Une enquête menée sur 446 locaux a démontré que 78,7% d’entre eux étaient contre cette idée.
Cette décision a même suscité une vague de protestations: une photo d’un groupe tenant des pancartes en désaccord avec cette décision, a été prise devant le bar.
Sous les conditions de sa période d’essai, le bar aura le droit d’opérer pendant six mois tous les ans, les trois prochaines années.
« Nous avons 55 km de plage, je ne pense pas que 150 m soit une quantité énorme d’extension », a déclaré le maire de Gold Coast Tom Tate ABC.
Il a rassuré les résidents en annonçant que cette période d’essai ne voulait pas dire que cela ouvrirait la porte à d’autre entreprises pour venir s’installer sur cette plage.
En réponses aux inquiétudes environnementales, il a déclaré qu’on ne remarquait même pas sa présence durant l’hiver, quand il était rangé et fermé.
Une proposition similaire pour un beach club sur la plage de Bondi avait été refusée après de nombreuses protestations de la part des locaux.
La proposition du Amalfi Beach Club allait principalement cibler les gens avec un « haut revenu » et un « goût pour le luxe », comme des docteurs, des chirurgiens ou des banquier, par exemple.
Une pétition Change.org visant à empêcher la construction du club de plage a recueilli plus de 37 700 signatures, affirmant que la totalité de la plage doit rester libre pour tous.
« Il y a beaucoup d’activités commerciales qui ont lieu ici sur cette plage », a déclaré M. Gazecki, l’homme derrière la proposition.
« Pendant City to Surf, les gens boivent sur la plage… Bondi Rescue, c’est une entreprise commerciale. »
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