Des fusils d’assaut : voici la dernière arme dont disposera la police spécialisée du NSW pour lutter contre le terrorisme et le crime organisé, après un entraînement à l’usage de ces armes semi-automatiques « dans les situations les plus difficiles ».
Mick Fuller, le préfet de police de Nouvelle-Galles-du-Sud, a annoncé ce lundi que 47 officiers de l’escouade Public Order and Riot avaient reçu des carabines Colt M4 et que 50 autres seraient entraînés à les utiliser d’ici mi 2018.
Le M4, décrit par son fabricant comme étant l’arme utilisée par les forces armées américaines et l’« arme à feu du combattant du XXIème siècle », équipera les officiers des petites équipes mobiles qui patrouillent Sydney.
Mais d’après M.Fuller, en principe ces armes n’équiperont pas les patrouilles de rue ordinaires tout de suite, sauf si le niveau d’alerte était relevé — lequel est resté au niveau « probable » depuis septembre 2014.
Selon lui, si la menace terroriste dans le pays augmentait, les autorités pourraient réagir immédiatement en fournissant les patrouilles de rue en M4 — lesquels pourraient être utilisés de manière préventive ou en réponse à un événement particulier. Il est possible que dès l’année prochaine, l’on voie des officiers en patrouille régulière les porter ; mais avant cela, précise-t-il, il faut bien informer la communauté.
M.Fuller avait annoncé l’usage de fusils d’assaut dès le mois de juillet, après des recherches approfondies sur le type d’arme et d’entraînement nécessaires. Le préfet de police adjoint, David Hudson, a précisé que l’entraînement de 10 jours à l’usage de ces nouvelles armes vient en sus d’un entraînement des policiers armés, d’une durée de 4 jours, que tous les officiers en première ligne de l’état ont reçu. D’après M.Hudson, les armes utilisées jusque-là — des pistolets Glock — sont moins efficaces à plus de 25 mètres, or la majorité des incidents terroristes récents se sont produits à une distance de tir entre 25 et 100 mètres. « Le fait de porter ces fusils d’assaut M4 aura évidemment un effet dissuasif, en plus d’être utiles en cas d’incident. Nous évaluerons au cas par cas, en fonction des événements et du risque, si nos officiers doivent ou non en être équipés, » a-t-il ajouté.
Le ministre de la police, Troy Grant, a reconnu que le fait que la police soit si lourdement armée pourrait inquiéter une partie du public. Mais il pense que la plupart des gens trouveront rassurant de savoir que la police a les moyens de les protéger efficacement. « Le fait est que notre monde est en train de changer. Nous espérons sincèrement que nous n’aurons jamais à nous servir de ces armes, », a-t-il conclu.
Source : www.smh.com.au
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