Une alerte au tsunami a déclenché un début de panique mardi sur de petites îles du Pacifique après un séisme de magnitude 7,4 survenu au large de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, mais la menace est passée sans faire de dégâts.
Le séisme s’est produit à 133 kilomètres au sud-ouest de la ville de Kokopo, sur l’île de Nouvelle-Bretagne, à une profondeur de 63 kilomètres, selon l’institut américain de géophysique (USGS).
Une réplique de magnitude 5,9 a été enregistrée à une centaine de kilomètres de Kokopo, ville de 20.000 habitants.
Le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique avait mis en garde contre « des vagues de tsunami dangereuses (…) possibles pour les côtes situées dans un rayon de 300 kilomètres autour de l’épicentre ». Le centre a ensuite indiqué dans un communiqué: « La menace de tsunami est maintenant presque révolue ».
Aucun dégât matériel n’a été immédiatement rapporté après le tremblement de terre.
« C’était effrayant, nous nous sommes tous précipités à l’extérieur mais tout va bien, il n’y a pas de dégâts », a témoigné Zenia Lopez, une habitante de Kokopo.
« Des objets sont tombés des étagères », a indiqué de son côté Mathew Moihoi, sismologue en Papouasie-Nouvelle-Guinée.
La région a été très active ces derniers mois et la dernière secousse notable, de magnitude 7,7, le 30 mars, avait généré de petites vagues localement, a rappelé Jonathan Bathgate de l’institut australien de sismologie, Geoscience Australia.
Deux séismes de magnitude 6,8 et 6,7 ont été enregistrés ces derniers jours au large de Kokopo.
Les tremblements de terre sont fréquents en Papouasie-Nouvelle-Guinée, située sur la Ceinture de feu du Pacifique, zone où se rencontrent des plaques tectoniques, ce qui produit une fréquente activité sismique et volcanique.
En 2013, un séisme de magnitude 8 avait fait dix morts et détruit des centaines d’habitations sur les Salomons.
Sources: AFP
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