L’Australien révèle que, d’ici 2022, les émissions de gaz à effet de serre provenant de la production d’électricité devraient chuter de 26% par rapport aux niveaux de 2005 et rester stables jusqu’à 2030. Une réduction de 28% par rapport aux niveaux de 2005 est prévue pour 2023.
Le ministre de l’Énergie, Angus Taylor, a utilisé ces conclusions pour écarter les arguments avancés par les syndicats et les groupes d’entreprises en faveur d’un mécanisme permettant de déterminer avec certitude la réduction des émissions en intégrant la politique climatique et énergétique. « Nous n’avons pas besoin d’un mécanisme de réduction des émissions, car nous allons y arriver sans intervention sept ou huit ans à l’avance », a déclaré M. Taylor à The Australian.
«Le débat est complètement faux. Nous allons écraser la cible sans intervention. Il n’est pas nécessaire d’avoir un débat sur les émissions à moins que votre objectif soit plus élevé. Nous allons atteindre l’objectif des 26% des années à l’avance. L’accent doit donc être mis sur le prix et la fiabilité ».
En vertu de l’accord de Paris sur les changements climatiques, l’Australie doit réduire les émissions de l’ensemble de l’économie de 26 à 28% par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030. Le rapport sur les projections d’émissions 2018, qui sera publié plus tard cette semaine, indique que les objectifs seront facilement atteints dans huit ans.
La forte augmentation de la production d’énergie à partir de sources renouvelables en est la cause. Le marché national de l’électricité couvrant la côte est représente environ 85% de la production d’électricité en Australie. Le rapport souligne une augmentation de 250% de l’énergie éolienne et solaire en 2021, avec des investissements engagés d’environ 15 milliards de dollars.
M. Taylor a déclaré : «Le défi de cette quantité d’énergie solaire et éolienne dans le système est de maintenir les prix bas et de garder les lumières allumées. Nous n’avons pas de défi en matière d’émissions».
Il a également utilisé le rapport pour critiquer la politique du parti Labor qui souhaite à appliquer une réduction des émissions de 45% par rapport aux niveaux de 2005 d’ici 2030 et à définir un objectif de 50% d’énergie renouvelable à atteindre au cours de la même période.
«Un objectif de 45% nécessitera une intervention majeure. Et cette intervention n’a pas encore été définie par le parti travailliste. Ils vont devoir expliquer comment ils vont le faire. Une cible de 26% ne nécessite aucune intervention. »
Sources: The Australian
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